Le Québec consomme actuellement du gaz naturel qui vient de l’ouest du Canada et des États-Unis. Les deux tiers de ce gaz naturel pourraient être remplacés par du gaz naturel renouvelable produit localement par la valorisation des déchets organiques et injecté dans le réseau d’Énergir.
L’entreprise a fait évaluer par les firmes Deloitte et WSP le potentiel énergétique des déchets organiques qui peuvent être valorisés au Québec avec les technologies existantes. Il équivaut actuellement à 12 % du gaz naturel consommé au Québec. Dans 12 ans, avec les technologies en développement, ce potentiel atteindra les deux tiers de la consommation totale actuelle, estime l’étude, dont les résultats sont dévoilés aujourd’hui au congrès Québec Mines + Énergie, à Québec.
Énergir injecte actuellement dans son réseau 1 % de gaz renouvelable, qu’elle achète principalement à l’usine de biométhanisation de Saint-Hyacinthe. L’intention de l’entreprise est d’acheter de plus en plus de cette énergie renouvelable, selon un plan de match et un échéancier qui restent à préciser.
POTENTIEL DE PRODUCTION DE GAZ NATUREL
2018 : 25,8 millions de gigajoules
2030 : 144,3 millions de gigajoules, soit 7,2 millions de tonnes de GES en moins
UN GIGAJOULE DE GAZ NATUREL ÉQUIVAUT À :
26 litres d’essence
27 litres de mazout
277 kilowattheures d’électricité